« Sans la Foi, il est impossible de plaire à Dieu » dit Saint Paul (Hbr 11, 6). Nous ne pouvons donc pas mener une vie monastique authentique si nous ne rejetons pas les doctrines de Vatican II, les réformes liturgiques et canoniques qui en sont issues, ainsi que les “autorités” qui les ont promulguées et continuent de les promouvoir.
Les doctrines exprimées par Vatican II sont en contradiction manifeste avec la Foi catholique exprimée par le Magistère de l’Église, Papes et Conciles œcuméniques jusqu’à 1958, notamment sur la collégialité épiscopale, sur la liberté religieuse, sur l’appartenance des non-catholiques au Corps mystique du Christ, sur les religions non-chrétiennes (considérées comme des moyens de salut). Dans la ligne de Vatican II, les réformes de la liturgie, spécialement de la Sainte Messe, et du droit canonique qui ont suivi, sont clairement d’inspiration protestante, et ont favorisé la désertion des églises, et l’abandon de la Morale catholique.
Il est donc impossible que ces doctrines viennent de l’Église catholique guidée par l’Esprit-Saint, non plus que d’un légitime successeur de Pierre doté du charisme de l’infaillibilité quand il dit à l’Église ce qu’il faut croire et ce qu’il faut faire pour notre salut éternel.
Force est de constater, par conséquent, que Paul VI et ses successeurs, bien que canoniquement élus au Pontificat, ne possèdent pas l’Autorité pontificale, car, ne poursuivant pas le bien de l’Église et enseignant l’erreur et l’hérésie, ils n’ont pu, en aucune façon, recevoir de Jésus-Christ l’Autorité pour gouverner, enseigner et sanctifier l’Église.
Défense historique des Papes